Trouver un cracheur de feu professionnel pour vous apprendre est la meilleure chose à faire. Cet article vous explique tout sur cette pratique souvent méconnue. Cracher du feu est un art de rue ancestrale qui demande quelques mises en garde pour rester avant tout : un bon moment
Le matériel :
Il n’existe, en France, que deux liquides utilisables pour cette pratique :
- Le pétrole désaromatisé (peu coûteux, sent fort, agresse la peau et les muqueuses, flammes plus sombres)
- l’eau de feu (plus chère, ne sent pas, na pas de gout, flammes claires)
Le premier ne coûte pas très cher et a cause de son odeur et de son gout n’est pas très confortable a l’utilisation. Vous ne voulez pas l’avaler et vous ne voulez surtout pas l’inhaler. Le deuxième est plus « confortable » mais a cause de son absence de gout et d’odeur est plus facilement « avalable ». L’un comme l’autre ne sont pas fait pour rentrer dans votre organisme.
Que risquez-vous si vous en avalez ou pire si vous en inhalez ?
Nausées, vertiges, toux, irritation des bronches... [[Les pompiers]].
Le truc c est de ne 'SURTOUT NI AVALER, NI INHALER'.
Un seul matériau, à ce jour, qui a fait ses preuves face aux allumages répétés : le Kevlar®
Fabriquer une torche est a la portée de chacun. Il suffit de fixer un morceau de Kevlar de la taille de la main (ou plus petit), au bout d’une tige métallique (suffisamment longue pour ne pas se brûler).
Voilà pour le matériel.
Quelques exercices avant de passer au feu :
a. L’eau
Prenez un verre vide et posez le au sol devant vous a environs 1m 50. Prenez de l’eau dans votre bouche et essayez de viser le verre. Le but de l’exercice est de réussir a faire un jet régulier. On y voit comment gérer la pression des joues sur la forme des lèvres. Utiliser sa bouche pleine (pas d’air dans la bouche) et affiner sa précision (forme de bouche).
b. L’utilisation du corps
Assis, dos à un mur, pour travailler le nuage de postillons. Torchons et protections sont là pour commencer a s’y familiariser. Le but est de ressentir la mécanique ventilatoire sans se préoccuper de l’équilibre (débout). Diffuser de façon homogène de fines gouttelettes en essayant d’en mettre le moins possible « à coté ». On associe le travail abdominal a la gestion de la pression dans la bouche. L’objectif de cet exercice est de réussir a détendre tout le corps tout en propulsant fortement et régulièrement des postillons devant sois. Etre détendu dans l’effort. On travail le rythme respiratoire, la routine de charge, le dosage des jets, les automatismes de nettoyage.
c. Le Feu
Une gorgée d’eau de feu, sans bulles dans la bouche, visage sec, cou, nuque et cheveux protégés. Poumons pleins. Torche allumée à 20 cm de la bouche. On applique exactement ce qu’on a vu avec l’eau. Il est primordiale de s’essuyer après chaque essais, de veiller au sens du vent et a son environnement. Une fois le cône de pulvérisation cerné et la flamme « tenue » il est possible de se déplacer.
Il va de soit que toute personne qui met un produit inflammable dans sa bouche est responsable des conséquences. Ne faites jamais ça seul, veillez toujours a avoir des couvertures anti feu, des tissus mouillés pour éteindre vos agrès, de l’eau potable, un téléphone portable chargé, de quoi vous laver les mains et le visage correctement après.
Voilà dans les grandes lignes de quoi déjà vous donnez quelques pistes et réponses.
Voilà comment je m’explique ce qui se passe :
Le diaphragme et les abdos « percutent » l’air dans les poumons. La tête se redresse. L air rentre dans la bouche et augmentant la pression fait s’ouvrir les lèvres.
Quand le jet d air sort de la bouche il traverse les lèvres et emmène avec lui des postillons d eau de feu. Selon la forme des lèvres, la taille et la forme des flammes varient. En alimentant ce jet d air de façon entretenue on peux tenir la flamme devant son visage plusieurs secondes.
J’éditerai ce message au fil du temps pour l’étoffer de vidéos et d’images plus parlantes…